Claranova est une entreprise totalement incomprise de la cote française. Trop diversifiée, trop technologique, elle est pourtant l’un des rares fleurons français du Software as a Service (SaaS). Et ce n’est pas rien !
Le SaaS, c’est le mantra des éditeurs de logiciels et des investisseurs amateurs de numérique. Tout le monde adore ce modèle car il garantit des revenus récurrents et une forte visibilité sur le chiffre d’affaires à venir.
En fait, une société de SaaS bien installée a normalement tout pour durer. Ses revenus récurrents lui permettent d’investir dans l’avenir (R&D) de façon à ne pas se faire déloger. C’est le modèle qui a mené Salesforce si loin et qui a offert à Adobe ses lettres de noblesse auprès des investisseurs.
Claranova (EPA : CLA) est une société complexe et mal aimée. Si les métriques de son core business sont excellentes, elle croît à coups d’acquisitions externes agressives, et son management est parfois limite – la valse de ses directeurs financiers est là pour en attester.
